Maisons anciennes en pierre

Beaucoup de demeures datent à Écoche du XIXème siècle au moment de la relative prospérité des campagnes. Certaines sont particulièrement de beaux édifices en pierres du pays de couleur assez claire. Avant ce siècle il semblerait que les maisons étaient davantage construite en torchis mêlé de pierres voire de pisé. Ces maisons ont disparu ou il n'en reste que des portions de murs.


Un exemple de maison (route du Cergne) construite au XIXème siècle, au moment d'une certaine prospérité rurale : belles proportions, appareil en pierres, encadrement de fenêtres en pierre de taille, quatre niveaux : caves, rez-de-chaussée, étage, combles avec petites fenêtres. L'entrée principale est orientée au sud sur la façade non visible ici.


↑ maison très ancienne aux Seignes avec perron, linteaux en arc, fenêtres réduites ; à laquelle une deuxième petite maison a été accolée au 19ème siècle. Les étages sont bas de plafond dans la partie la plus ancienne.

 

Ci-contre à Chizelet belle bâtisse du 19ème à quatre niveaux côté Est en regard de la vallée ; en appui sur la pente (d'où côté ouest avec un niveau complètement enterré) →


← et ↑ maisons de Chiberthillot


Maisons de Laval avec des granges aux aspects de forteresse. Le hameau était plus peuplé au début du 20ème siècle : des maisons ont disparu.

Maison à l'Ardillaz ou Lardillat (dans la niche en façade une statuette du curé d'Ars)

Le long de la route du Cergne, maison de pierre avec "cabine" accolée


 

Les deux très grosses demeures construites par la famille Glatard au début du XIXème siècle.

En dessous à gauche construite en 1820 cette bâtisse dénommée par les Écochois le pavillon abrita de 1890 à 1918 l'école des frères.

Ci-dessous la demeure bourgeoise de l'industriel, proche de l'usine fut construite vers 1848, dénommée par les Écochois le "château". Monsieur Alain d'Arnoult rappelle l'occupation du château en construction par un détachement de gendarmes au moment de la Révolution de 1848. Ailleurs, il est noté qu'un groupe de tisseurs de la région de Cours s'étaient dirigés vers Cadolon pour détruire la filature (ce qui expliquerait le cantonnement des gendarmes).



↓ ↓ On l'appelait maison de l'Alexandrine. qui s'en souvient encore? ↓ ↓ quatre niveaux!


Petite niche à l'extérieur d'une maison(Fillon)

Volet à Laval, marqué par le temps.



Les petites ouvertures (sans fenêtre)   pratiquées  dans des granges, greniers, fenils, etc.. étaient appelées des "feurons" ; certains étaient munis de petits volets en bois. Lorsque le volet s'enlève de l'intérieur, sans gond, on parle de "trappon" comme ci-dessous à droite. Par analogie avec le trappon qui obture une trappe.

 

Ci-contre cette ouverture date de 1921 mais le bois est un réemploi beaucoup plus ancien. Le volet intérieur s'ouvre sur des gonds invisibles de l'extérieur.

 

 

Ces trois photos ont été prises en 2017.

 



 

 

 

Même à l'époque où il fallait aller chercher l'eau à l'extérieur, certaines maisons avaient un évier ; très souvent simple pierre. En voici une, visible à l'extérieur d'une bâtisse, avec son écoulement.

 

 

↓ Chaos granitique, matière première


Parfois, dans la construction on n'oubliait pas certains détails pratiques, comme des pierres en saillie pour y accrocher une herse ou une échelle,etc.


                      Porte charretière au bourg >>>>>>>>>




 

Cette maison sise montée de l'école au bourg est très ancienne et composite. Sur le côté, si la base est en pierre, sans doute dès l'origine pour être hors d'eau, le mur est encore en pisé assez bien protégé des intempéries par la maison qui fait face ; le mur de façade en revanche a dû être refait en pierre, protégé par un crépi. Les chaînes d'angle ont été posées en reprenant une petite partie du mur avec des pierres. Ces chaînes d'angle sont en belles pierres de taille, calcaire de Saint-Maurice, seuf à la base où elles sont en granit local, ce qui montre qu'elles datent peut-être des débuts de la construction, probablement antérieure au 19ème siècle. Il en est de même pour le mur arrière.