Les noms que l’on trouve à Ecoche peuvent se regrouper en 3 catégories semble-t-il :
1- Les noms qu’en patois on fait précéder de « Tsi » ou « Chi », soit « Chez ». Celui qui fit le premier relevé cadastral n’a
pas relevé ce préfixe. Dans d’autres régions, ce fut différent comme à St Bonnet des Quarts où l’on trouve « Chez Belin » ou « Chez Garnat »
Ces « villages » ont été dénommés à partir de familles y demeurant dans l’Ancien Régime. Sans doute cela montre-t-il un peuplement récent ne
remontant pas avant le fin du Moyen Age.
C’est le cas de Berthillot, Fonterest, Fillon, Bernet (ou Barnay), Chizallet.
Pour Juin appelé Ci-juin, c’est plus problématique.
2- Les noms précédés d’un article seraient d’origine à peine plus ancienne, l’article pouvant parfois être intégré. Souvent ce nom désigne une particularité
topographique ou hydrographique. Il est clair par exemple que Laval désigne la vallée ; La Forest, la forêt ; Lachal pourrait désigner un lieu de roche affleurante, chal
provenant d’une racine celtique désignant la pierre.
3-Des noms enfin sans article ni préposition. Ils sont rares et, d’après les spécialistes, proviennent d’une dénomination plus ancienne. Ce serait le cas de
Vatron, de Rottecorde, de Fontimpe..
Essayons de trouver une origine à tous les toponymes écochois. Pour ceux qui veulent pousser les recherches, la toponymie française a été étudiée par Albert
Dauzat, Charles Rostaing, Auguste Vincent, Ernest Nègre ou André Pégorier, entre autres. Pour la région de Charlieu, elle est évoquée dans le livre d’Etienne Fournial « Charlieu, des
origines à l’aurore des temps modernes ». Pour le Brionnais très proche historiquement, un universitaire, Mario Rossi a fait paraître en 2009 Les noms de lieux en Brionnais
Charolais aux éditions Publibook. Pour la région de Bourgogne, nombreux articles, brochures, ouvrages de Gérard Taverdet.